lundi 21 mars 2011

RHYTHM & BLUES REVUE - ROCK & ROLL REVUE 1955


RHYTHM'N'BLUES REVUE USA (Studio films Inc)
Joseph Kohn Genre: Musical 1955


Premier documentaire du genre avec les grands noms du jazz et du rhythm and blues, il s'agit en fait, d'une compilation de courts- métrages musicaux filmés pour la télévision entre 1950 et 1952 par Snader Telescriptions. Après la faillite de cette compagnie, leur collection de courts- métrages a été racheté par Studio Films qui produira ce film en rajoutant des performances live filmées en 1954. Le film fait croire à un show entièrement filmé à l'Apollo Theatre, puisque après chaque prestation, on voit le public applaudir, or seulement cinq shows ont été captés à l'Apollo Theatre en 1954, l'illusion semble parfaite puisque le spectacle est présenté par Willie Bryant le maître de cérémonies de l'Apollo, mais il s'agit bien d'un montage.
Après une pénible comédie, on peut voir Lionel Hampton au vibraphone interprété avec son grand orchestre "Vibe Boogie" filmé en 1951. On retrouve Hampton dans une autre séquence aux percussions avec l'exotique "Bongo Interlude" au côté d'une beauté dansant la rumba. A noter, la présence à l'orgue de Milton Buckner et de Quincy Jones dans un solo de trompette. La chanteuse de R&B Faye Adams interprète ensuite d'une voix puissante "Everyday "une ballade peu convaincante qui figure sur son troisième disque.
Après Bill Bailey, un danseur de claquettes, un crooner Heb Jeffries avec "In My Heart" qui date de 1950, un sketch humoristique, voilà le texan Amos Milburn considéré comme l'un des authentiques pionniers du R&B avec son N°1 R&B de 1950 "Bad, Bad Whiskey" accompagné par l'orchestre de Paul Williams. Suit le groupe de doo wop les Larks de Gene Mumford avec le vieux standard "The World Is Waiting For The Sunrise" chanté par la voix basse du groupe David Mc Neil et filmé en 1954. Après Sarah Vaughan avec le jazzy "Perdido" de 1952, et un comédien on peut voir le septet de Count Basie avec "Basie's Conversation" de 1950. Suit l'une des prestations les plus intéressantes Big Joe Turner accompagné par Paul Williamson avec la version originale de "Shake Rattle and Roll" alors au top des charts R&B". Le groupe de gospel les Delta Rhythm Boys excelle avec "Dry Bone" de 1951. Après la pianiste Martha Davis "Just Goodbye" (1951), un autre tap dancer Little Buck, apparaît Nat King Cole qui chante "Calypso blues" (1951) uniquement accompagné d'un percussionniste Cab Calloway fait revivre son classique des années trente "Minnie The Moocher" capté en 1950. La chanteuse de Rhythm & Blues Ruth Brown interprète son N°1 R&B "Teardrops From My Eyes" accompagnée par l'orchestre de Paul Williams. Rhythm & Blues Revue se termine avec Count Basie le jump "One O' Clock Jump" de 1950

Big Joe Turner dans Rhythm & Blues Revue

ROCK'N'ROLL REVUE USA- (Studio films Inc.) Joseph Kohn. (aka Harlem Rock’n’roll - U.K ) Genre: Musical. 1955

Dans la foulée de Rhythm'N'Blues Revue Studio films sort Rock'n'Roll Revue , on retrouve l' animateur Willie Bryant en maître de cérémonies pour un autre faux concert qui dure à peine 37 minutes et une nouvelle fois le titre n'est pas approprié puisque les différents artistes noirs relèvent de la sphère du jazz et du R&B. Le film démarre avec le grand orchestre de Duke Ellington avec une archive Snader de 1952 "The Mooche". On retrouvera Duke Ellington avec le batteur de jazz italo américain Louis Bellson qui livre un impressionnant solo de batterie sur "The Hawk Talks" provenant de la même séance de 1952.
Les autres séquences ont toutes été filmées en 1954 on peut ainsi voir chanteur de R&B installé à la Nouvelle -Orlans Larry Darnell avec "What More Do You Want Me To Do" filmé avec le band de Paul Williams. Après une séquence de claquette, vient la partie la plus intéressante de ce court métrage, le groupe vocal les Clovers qui interprèrtent leur top 4 R&B "Your Cash Ain't Nothin' But Trash". Suit, la grande Dinah Washington avec la ballade "Only a Moment Ago" et Nat King Cole et son trio avec le jump jazz "The Trouble With Me Is You". Le film se termine avec l'imposant Big Joe Turner déjà présent dans R&B Revue qui chante "Okimoshebop"

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