vendredi 25 mars 2011

DRAGSTRIP GIRL 1957

« DRAGSTRIP GIRL » USA 1957 - ( A.I.P ) - Edward L.Cahn Musique : Ronald Stein - Genre : action / drame



Car Crazy-Speed Crazy- Boy Crazy !


Autre classique des films de Hot Rod produit par AIP dans la foulée de Hot Rod Girl, contenant d'admirables scènes de courses de voitures. Dragstrip girl narre l'histoire de deux garçons, l'un riche Fred (John Ashley ) l'autre pauvre Jim (Steve Terrel) qui tournent tous les deux autour de Louise (Fay Spain) femme enfant-fatale qui roule en rod. Comme dans Hot Rod Girl, tout ce beau monde traine dans le bar de Mama pizza, danse le rock sur un rythme toujours très jazzy. On retrouve d'ailleurs certains acteurs comme l'amuseur public Tommy (Frank Gorshin) qui sort avec un sosie de Marilyn Monroe et conduit un roadster Ford 27 Model T .
La belle Louise va provoquer ses deux tourtereaux à la bagarre et une chickie run dans laquelle Fred et Jim foncent l'un sur l'autre. Dans un autre défi, une course de vitesse avec un changement de place du conducteur en pleine vitesse, Rick (Tommy Ivo) le complice de Fred tombe de la voiture et sa casse une jambe. Fred qui veut par tous les moyen gagner la course de hot-rod locale pique un nuit avec Rick (le pied plâtré) le rod de Jim et tue accidentellement un automobiliste en panne. Le lendemain lors de la course, les flics qui ont trouvé un enjoliveur sur les lieux de l'accident viennent enquêter sur le circuit. Entre temps Louise a trouvé un morceau de plâtre dans la voiture de Fred et, tandis que Fred est en train de montrer ses enjoliveurs aux enquêteurs (les enjoliveurs sont enlevés pour la course), elle en profite pour prendre son rod afin de s'affronter dans une course de vitesse avec Jim. Ce dernier tente de la faire sortir de la route, mais la police fait stopper la course, Fred démasqué tente de fuir mais se fait arrêter avec son complice par les cops.

jeudi 24 mars 2011

HOD ROD GIRL 1956


« HOT ROD GIRL » USA - (A.I.P.) - Leslie H. Martison. - Genre : action/drame.
"Youth on the loose-Teenage terrorists- Burning up the streets ! "
Un des classiques des films de hot -rod tourné dans la vallée de San Fernando. Pour éviter que les teenagers fassent des courses sauvages avec leurs voitures trafiquées, un policier Ben Merrill (Chuck Connors) monte un programme de course de hot-rod sur circuit contre l’avis de son supérieur et des autorités. Malheureusement, au retour d’une course, deux frangins Steve (Steve Northrup) et Jeff (John Smitt) sont bravés par un autre garçon en rod. Une course folle s’engage qui finit dramatiquement par la mort de Steve. Jeff dont le permis est retiré, refuse alors la fréquentation de ses anciens amis du circuit, malgré l’insistance de sa petite amie Lisa (Lori Vernon). Au fil du temps, tout s’arrange, les jeunes se retrouvent dans le bar de Yoyo, où ils dansent le rock sur une musique encore très jazzy signée Alexander Couage. Un jour, arrive dans le bar un autre (vieux) kid, Bronc Talbott (Mark Andrews) en blouson de cuir arrogant et provocateur qui drague Lisa et cherche la confrontation. Il veut défier Jeff dans une chikie run, mais comme ce dernier est privé de permis, c'est un de ses amis qui l'affronte dans une course dans laquelle les deux voitures foncent l'une sur l'autre. Plus tard, lorsque Jeff récupère son permis, il va se promener en amoureux avec Lisa dans sa T-Bird modèle 55, Bronc les suit, et se lance dans une course poursuite dangereuse. Il va alors causer indirectement la mort d’un gamin en vélo ! Jeff se retrouve à nouveau accusé. Le capitaine de la police menace de fermer la piste, mais Ben réussit grâce à un échantillon de peinture prélevé sur la grosse limousine de Bronc de prouver sa responsabilité dans l'accident.


film complet sur you tube

lundi 21 mars 2011

RHYTHM & BLUES REVUE - ROCK & ROLL REVUE 1955


RHYTHM'N'BLUES REVUE USA (Studio films Inc)
Joseph Kohn Genre: Musical 1955


Premier documentaire du genre avec les grands noms du jazz et du rhythm and blues, il s'agit en fait, d'une compilation de courts- métrages musicaux filmés pour la télévision entre 1950 et 1952 par Snader Telescriptions. Après la faillite de cette compagnie, leur collection de courts- métrages a été racheté par Studio Films qui produira ce film en rajoutant des performances live filmées en 1954. Le film fait croire à un show entièrement filmé à l'Apollo Theatre, puisque après chaque prestation, on voit le public applaudir, or seulement cinq shows ont été captés à l'Apollo Theatre en 1954, l'illusion semble parfaite puisque le spectacle est présenté par Willie Bryant le maître de cérémonies de l'Apollo, mais il s'agit bien d'un montage.
Après une pénible comédie, on peut voir Lionel Hampton au vibraphone interprété avec son grand orchestre "Vibe Boogie" filmé en 1951. On retrouve Hampton dans une autre séquence aux percussions avec l'exotique "Bongo Interlude" au côté d'une beauté dansant la rumba. A noter, la présence à l'orgue de Milton Buckner et de Quincy Jones dans un solo de trompette. La chanteuse de R&B Faye Adams interprète ensuite d'une voix puissante "Everyday "une ballade peu convaincante qui figure sur son troisième disque.
Après Bill Bailey, un danseur de claquettes, un crooner Heb Jeffries avec "In My Heart" qui date de 1950, un sketch humoristique, voilà le texan Amos Milburn considéré comme l'un des authentiques pionniers du R&B avec son N°1 R&B de 1950 "Bad, Bad Whiskey" accompagné par l'orchestre de Paul Williams. Suit le groupe de doo wop les Larks de Gene Mumford avec le vieux standard "The World Is Waiting For The Sunrise" chanté par la voix basse du groupe David Mc Neil et filmé en 1954. Après Sarah Vaughan avec le jazzy "Perdido" de 1952, et un comédien on peut voir le septet de Count Basie avec "Basie's Conversation" de 1950. Suit l'une des prestations les plus intéressantes Big Joe Turner accompagné par Paul Williamson avec la version originale de "Shake Rattle and Roll" alors au top des charts R&B". Le groupe de gospel les Delta Rhythm Boys excelle avec "Dry Bone" de 1951. Après la pianiste Martha Davis "Just Goodbye" (1951), un autre tap dancer Little Buck, apparaît Nat King Cole qui chante "Calypso blues" (1951) uniquement accompagné d'un percussionniste Cab Calloway fait revivre son classique des années trente "Minnie The Moocher" capté en 1950. La chanteuse de Rhythm & Blues Ruth Brown interprète son N°1 R&B "Teardrops From My Eyes" accompagnée par l'orchestre de Paul Williams. Rhythm & Blues Revue se termine avec Count Basie le jump "One O' Clock Jump" de 1950

Big Joe Turner dans Rhythm & Blues Revue

ROCK'N'ROLL REVUE USA- (Studio films Inc.) Joseph Kohn. (aka Harlem Rock’n’roll - U.K ) Genre: Musical. 1955

Dans la foulée de Rhythm'N'Blues Revue Studio films sort Rock'n'Roll Revue , on retrouve l' animateur Willie Bryant en maître de cérémonies pour un autre faux concert qui dure à peine 37 minutes et une nouvelle fois le titre n'est pas approprié puisque les différents artistes noirs relèvent de la sphère du jazz et du R&B. Le film démarre avec le grand orchestre de Duke Ellington avec une archive Snader de 1952 "The Mooche". On retrouvera Duke Ellington avec le batteur de jazz italo américain Louis Bellson qui livre un impressionnant solo de batterie sur "The Hawk Talks" provenant de la même séance de 1952.
Les autres séquences ont toutes été filmées en 1954 on peut ainsi voir chanteur de R&B installé à la Nouvelle -Orlans Larry Darnell avec "What More Do You Want Me To Do" filmé avec le band de Paul Williams. Après une séquence de claquette, vient la partie la plus intéressante de ce court métrage, le groupe vocal les Clovers qui interprèrtent leur top 4 R&B "Your Cash Ain't Nothin' But Trash". Suit, la grande Dinah Washington avec la ballade "Only a Moment Ago" et Nat King Cole et son trio avec le jump jazz "The Trouble With Me Is You". Le film se termine avec l'imposant Big Joe Turner déjà présent dans R&B Revue qui chante "Okimoshebop"

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mercredi 16 mars 2011

MOUSTIQUE courrier des Amis 1965

Suite à l'article SOS MOUSTIQUE le magazine Bonjour Les Amis publie dans son N°40 du mois juin 1965 dans le courrier des lecteurs de nombreuses lettres de soutient au chanteur
cliquer sur la page pour agrandir






Découvrez la playlist Moustique avec Moustique

mardi 15 mars 2011

S.O.S MOUSTIQUE - Bonjour Les Amis Avril 1965


Document:
Le mensuel Bonjour Les Amis l'un des rares magazines à soutenir les rockers vient au secours de Moustique le mois d'avril 1965


S.O.S MOUSTIQUE
MOUSTIQUE n'était à ses débuts qu'un amateur passionné certes, mais un amateur quand même. Le tord qu'a eu sa maison de disques c'est d'avoir voulu lui faire sauter toutes les barrières d'un seul coup. Personne n'a su l'aider comme il fallait le faire pour diriger sa jeune carrière. Livré à lui même, Moustique s'est laissé aller à sa fantaisie. Sa fidélité absolue au R'N'R l'a seul sauvé jusqu'ici, mais cela ne peut durer si Moustique continue d'être mis en quarantaine, comme Vince, comme ceux que l'on est bien obligé d'appeler les "Maudits du R'N'R"
Que reste-t-il du grand tapage publicitaire qui a entouré Moustique avant même qu'il n'enregistre un premier disque ? Pas grand-chose ou presque au point de vue matériel : Moustique est retourné à la pauvre chambre qu'il occupait rue de Charenton, dans un immeuble branlant, tout près de la Bastille. Moustique a fait un musée du R'N'R. Buddy Holly, Ritchie Valens, Gégène, Eddie Cochran, Little Richard, tous les dieux du rock tapissent les murs, quelquefois même, Moustique figure à leur côté sur la même photographie. Des valises pleines de disques rarissimes des pionniers, dont beaucoup n'ont jamais, hélas ! été édités en France, traînent aux quatre coins de la pièce.
Même complètement abandonné par ceux du métier qui devaient faire de lui une grande vedette , du rock and roll français. Il vient d'obtenir de la S.A.C.E.M. sa carte d'auteur compositeur. Il apprend l'écriture musicale avec un acharnement sincère.
-Tu comprends, c'est indispensable d'apprendre la musique pour sentir ce que font les autres. Tu vois, par exemple ce truc (il me joue un air de sa composition) je l'aimais depuis longtemps, mais je n'arrivais jamais à le chanter deux fois pareil. Maintenant que je l'ai écrit cela commence à devenir intéressant. "Je veux essayer de faire quelque chose d'entièrement neuf, pour que l'on voie que je suis capable d'écrire moi-même mes propres compositions. Moustique m'a joué à la guitare quelques-unes des mélodies qu'il a composées. Cela promet d'en étonner plus d'un. Ce que Moustique ne peut puiser dans son savoir il le trouve avec cent fois plus de force d'instinct.
MOUSTIQUE NE PERD PAS COURAGE...
Si Moustique n'a pas perdu courage jusqu'ici, c'est qu'il sait pouvoir compter sur les vrais amateurs de rythme, ceux qui ont choisi entre le bluff commercial et le rock pur
Les nombreuses lettres de sympathie qu'il reçoit chaque jour de ceux qui ont réussi à se procurer ses disques, le prouvent car ses deux 45 tours ont été très mal distribués et beaucoup de disquaires en manquent. Mais cela ne suffit pas à convaincre la firme qui l'édite et sans laquelle Moustique ne peut rien.
C'est pourquoi, Moustique a besoin plus que jamais de l'aide de tous ses vrais amis, pour que la maison Barclay ne soit pas pour Moustique un cimetière où l'on s'enterre pour cinq ans, il faut nous écrire massivement comme vous l'avez fait pour Vince, qui grâce à vous va très bientôt sortir un 33 tours extraordinaire.
Moustique a d'ailleurs promis de nous parler lui-même longuement de ce disque exceptionnel dans le prochain numéro de "B.L.A" ; comme il nous parle dans celui-ci de deux pionniers dont l'un est malheureusement tragiquement disparu.

GEORGES ARTHUR




lundi 14 mars 2011

LES ANGES AUX FIGURES SALES DU ROCK (MOUSTIQUE)



Document :
Article assez lucide et prémonitoire concernant le rocker de la Bastille Moustique, paru dans Ciné Revue N°32 daté du 8 août 1963
signé J.M.



LES ANGES AUX FIGURES SALES DU ROCK

C'est terriblement simple
On vous dit :
- Vous qui êtes les "jeunes" donc vous êtes les plus grands, les plus forts et tout vous êtes pratiquement permis puisque vous êtes les "jeunes" ...
Si vous avez l'innocence, vous qui êtes justement un jeune, de demander pourquoi, il vous sera répondu :
- Mais regarde les copains, Johnny, Richard, Eddy, Claude, Lucky, Françoise, Sheila, Sylvie ...
et puis lis Tes journaux, écoute Tes émissions, va à Tes concerts
Et tant pis si le pantin craque...
A toute occasion il vous sera donné d'apprendre que vos "Idoles" qui sont des JEUNES comme vous, roulent dans des "bolides" coûtant plusieurs millions et que, d'ailleurs les millions, ils les gagnent à la pelle et sans avoir le moins du monde à se casser la tête. Vous aurez également toute les facilité d'apprendre qu'à moins de vingt ans, vos champions de la guitare sont des "rois" de l'instrument alors que des "croûlants" de trente ans, musiciens professionnels, possèdent tout juste une certaine personnalité sur leur instrument. Cela, évidemment , peut a priori, vous paraître curieux, mais , n'est-ce pas PUISQU'ON VOUS LE DIT ...
Et alors inévitablement un beau jour vous vous posez la question :
-POURQUOI PAS MOI ?
Et oui, au fait pourquoi pas vous ? puisqu'on peut faire fortune sans savoir chanter, sans savoir jouer d'un instrument, à la seule condition d'être UN JEUNE.
IL EST QUAND MEME GRAND TEMPS QUE L'ON VOUS DISE QUE CEUX QUI GAGNENT LES MILLIONS NE SONT PAS OBLIGATOIREMENT VOS IDOLES.
IL FAUDRAIT AUSSI QUE VOUS VOUS RENDIEZ COMPTE QU'EN GENERAL CEUX QUI LES FABRIQUENT SONT DES SUPER-CROULANTS, REGNANT EN GRANDS MANITOUTS DANS TOUTES LES COULISSES (DISQUES-EDITIONS- RADIOS-TV), ET QUI SE CONTENTENT DE TIRER LES FICELLES... TANT PIS SI LE PANTIN QU'ILS ONT INVENTE "CRAQUE".
Ce qu'il voulait, Johnny ? Sortir de son appartement triste et pauvre
Seulement, ici, à "Ciné Revue" nous ne voudrions pas que ce soit vous qui, demain soyez le "pantin" car les pantins cassés ne se raccommodent jam ais dans la vie et, la vie pour qui l'aborde avant vingt ans est alors terriblement longue et dure à vivre...
Savez-vous qu'il y a actuellement en FRANCE, 50.000 formations ou jeunes chanteurs de ROCK ?
Si vous ne le savez pas, vous avez par contre assez des dix doigts de vos deux mains pour compter ceux d'entre eux qui risquent de faire un tout petit peu parler d'eux...
Faites maintenant la soustraction et vous aurez une idée du nombre de déceptions...
Il y a plus de trois ans nous vous parlions de JOHNNY HALLYDAY. A l'époque, on nous prenait volontiers pour des fous. Je vous raconte cela parce qu'à l'époque c'est moi qui suis allé dans l'appartement pauvre, très pauvre, qu'il habitait rue de la Tour des Dames à la Trinité.
Nous avons sympathisé immédiatement parce que nous nous sommes très bien compris.
Il aimait tout ce qui venait des USA : les "jeans", les ceinturons, les guitares électriques,.
Naturellement , il s'était acheté un "jean" un large ceinturon de cuir noir, des bottes de cow-boy et aussi une guitare d'occasion. Le tout en faisant des tours de force ...si l'on peut appeler cela comme ça.
Pourquoi ,
Parce qu'il voulait en sortir de son appartement triste et pauvre. Parce que, dehors, il y avait du soleil sur des voitures rutilantes, sur des immeubles fascinants.
Parce que, dans les romans qu'il lisait, le héros était toujours drôlement "sapé" et qu'il "éclusait" un scotch toutes les deux pages.
Lui, avec sa guitare, il a été le premier à tenter l'aventure. C'était sa "Rué vers l'Or", super western signé Hallyday.
Comme il était le premier, qu'il savait ce qu'il faisait et savait bien le faire, ça a marché.
L'Eldorado des anges aux figures sales
Comme nous étions les premiers et que nous savions ce que nous voulions faire, ça a marché en même temps. Tout ça pour vous dire que nous nous comprenions bien et qu'aujourd'hui, je vous comprends de la même façon.
Je sais d'où ils viennent, les garçons et les filles pour qui le "rock" semble une vocation obligatoire : ils viennent de logis où le soleil n'ente pas souvent et où ils vivent trop nombreux sans que leurs parents, toute la journée au travail, aient suffisamment le temps de s'occuper d'eux.
Alors ils veulent tenter la grande aventure vers une vie plus facile. Cette grande aventure, qui est encore plus une évasion qu'une aventure, le rock semble seul pouvoir leur en assurer les subsides merveilleux.
LE ROCK, C'EST L'ELDORADO DE TOUS LES ANGES AUX FIGURES SALES DE 1963
Certains, les plus malveillants, ont voulu en faire l'empire "des blousons noirs" . C'EST FAUX. Les "blousons noirs" n'ont rien a voir avec le "rock". D'accord, "ils" sont là quand il y a des concerts, des manifestations, mais qu'y faire ? Si vous croyez qu'il n'y a que des fidèles sincères dans les églises !
Les pauvres cloches qui se paient des disques
Non! le rock c'est vous qui l'avez fait, vous, les moins de vingt ans, et c'est votre royaume. Soit. Un royaume qui a lui aussi ses "voyous" mais cela est inévitable. Seulement, c'est à vous d'élire vos "Princes". Or maintenant, vos "élections" sont de plus en plus "truqués" et vous n'êtes plus dans la plupart des cas considérés que comme "le pauvre cloche se payant des microsillons". Car vous ne vous en doutez peut-être pas mais actuellement c'est VOUS LES JEUNES QUI ETES LA PRINCIPALE SOURCE DE REVENU DU DISQUE.
On considère qu'à travers Johnny Hallyday, Richard Anthony, les Chaussettes Noires, Françoise Hardy, Sheila, Claude François, Lucky Blond, Sylvie Vartan, les Chats Sauvages, etc... vous avez acheté 15 MILLIONS DE MICROSILLONS SUPER 45 TOURS EN DEUX ANS. CE QUI, EN LES COMPTANT A 10 francs pièces pour simplifier nos calculs, DEMONTRE CLAIREMEMENT QUE VOUS AVEZ DEPENSE EN DEUX ANS RIEN QUE POUR LA FRANCE 150 MILLIONS DE FRANCS SOIT 15 MILLIARDS D'ANCIENS F. Vous êtes donc, VOUS LES JEUNES, UNE AFFAIRE FORMIDABLE pour ceux qui savent vous exploiter. Et je ne parle pas encore d'autres millions de droits d'auteurs, d'éditeurs, etc...
Ce qu'il y de navrant, c'est que de plus en plus souvent, pour mieux vous exploiter, ILS se servent des VOTRES. Pas de semaine sans QUE L'ON VOUS INVENTE UNE IDOLE, QUE L'ON VOUS FABRIQUE UN PANTIN. De toute façon, ON SAIT QUE VOUS ALLEZ EXPERIMENTER LE "PRODUIT" AUTREMENT DIT QUE VOUS ALLEZ ACHETER AU MOINS LE PREMIER DISQUE. Et, cela suffit pour que l'opération soit rentable. Vous, vous en serez pour vos 10 F. Et ce n'est bien sûr pas très grave. Mais, et le "pantin" ?
C'est là qu'est le but de cet article.
Hier, le pantin brisé était le boxeur ; aujourd'hui, c'est l'idole
Oui ! le "pantin", celui que l'on a bâti à coups de photos, de galas "spontanés", de passages radio "payants", celui qui, un instant s'est vu "TOUT EN HAUT DE L'AFFICHE", celui qui a cru enfin être sorti de cette ombre angoissante qu'il y a encore hélas dans certains quartiers, dans certaines banlieues, même le joue, car c'est une ombre que l'on porte au cœur.
Oui ! celui-là, que devient-il ?
Je n'aurai pas la cruauté de rappeler, en une longue, très longue liste les noms de tous ceux qui ne durèrent que le temps d'un été. D'ailleurs pourquoi les rappeler puisque vous mêmes les avez oubliés depuis belle lurette, dans la mesure où je veux bien croire que vous les avez connus, ce qui s'appelle vraiment "connus". En fait, on ne sait pas ce qu'il sont devenus, tous ceux qui ont eu le temps de faire un commencement de rêve doré, mais une chose est certaine, c'est qu'ils doivent être plongés dans l'atroce cauchemar de ceux qui ayant connu, ne serait-ce que quelques mois , une autre vie, retombé dans une réalité quotidienne devenue alors insupportable. Ils ont eu leur visage sur les pochettes de LEURS disques, sur les écrans de TV, dans les magazines et maintenant, sans que personne ne s'en soucie, ils sont rendus à un anonymat cruel pour eux.
Cela me fait penser à ces gamins d'il y quarante ans que l'on sortait (plus qu'ils n'en sortaient) des pays miniers, des régions sous-développés, des taudis suburbains, et dont on faisait des boxeurs, car le boxeur à l'époque était la grande idole des foules. Pour un "champion" victime des organisateurs, des managers, des entraineurs, et qui généralement finissait très mal, que de déchets humains à brève échéance, sans avoir connu d'autre gloire que d'être cueilli à son entrée sur le ring par le pinceau d'un projecteur avant de l'être par le poing de son adversaire.
Il se trouve que l'actualité en ce qui concerne le rock, me donne aujourd'hui un exemple précis en la personne de celui que l'on nomme "Moustique"
Moustique, c'est la possibilité de la bonne affaire à réaliser
Au moment où j'écris ces lignes, une centaine de journaux en Europe ont déjà parlé de "Moustique" et lui ont consacré des articles importants.
Or, à ce jour, EN QUOI MERITER-T-IL PAREILLE NOTORIETE ?
Il n'a pas encore jamais enregistré. Aucun disque de lui n'est publié. On ne peut pas dire que ce soit un "play-boy" ... Alors que s'est-il passé ?
Je vais vous le dire.
MOUSTIQUE est un "titi" de Paris, qui taquine légèrement la guitare. De son vrai nom, il s'appelle Michel Grégoire. Il dit avoir vingt ans et un ans et c'est probablement vrai. Il a été réformé temporairement, mais il est probable que ce sera définitif ; il n'est que de le considérer pour voir que la sous- alimentation a fait des ravages sur sa frêle constitution. Chez lui, on vivait à six dans la même pièce. Maintenant, il habite seul dans une "pièce" (si l'on peut dire) à la Bastille... On a parlé de lui parce que sa "bande" a un tant soit peu malmené JOHNNY HALLYDAY qui, à leur avis, "n'est plus le même qu'avant".
Voilà c'est peu n'est-ce pas !
Et bien, cela a été suffisant pour qu'en ce gosse privé de tout et de tous, CERTAINS VOIENT QUAND MEME LA BONNE AFFAIRE POSSIBLE. Moustique a déjà fait un gala en "vedette" salle Wagram devant un public assez déconcerté, il faut bien le dire.
S'il n'a pas sa maison au soleil, qui paiera la casse ?
Comme il ne connait pas l'anglais, il a délayé dans ses chansons (?) un nombre fantastique de "baby baby baby" ; à la troisième chanson (?) il était à bout de souffle au sens propre (hélas !) , comme au sens figuré.
Naturellement, maintenant il va enregistrer. Des publicistes s'occupent de son cas. "On" va vous parler de lui. Et lui, que va-t-il faire ? Personnellement, je lui souhaite que tout aille pour le mieux, en me demandant ce qui pourrait être le "mieux" dans son cas...
Mais j'ai l'impression qu'en lui, le mal est déjà fait. Car voyez-vous, IL REVE. Et dans son cas, à sa place, qui ne rêverait pas ? Savez-vous de quoi il rêve ? Je vais vous le dire : d'une grande maison toute blanche au soleil de la Côte d'Azur POUR SA MAMAN.
A quoi pouvait-il rêver d'autre, le poulbot qui n'a connu d'autres horizons que les ciels gris des murs lépreux et comme océans, que les rigoles boueuses des caniveaux ?
Seulement, si un jour, il n'arrive pas à lui offrir, cette maison merveilleuse, à sa maman, cette maison dont on l'a déjà persuadé qu'elle était à portée de sa main, qui fera les frais de ses rêves brisés , Qui va payer la casse ? Qui va se soucier de lui ? Qui comprendra ou voudra comprendre ses révoltes ?
Car, de toute façon, à ma connaissance, la Maison de Retraite de Ris-Orangis a été prévue pour les vieux du spectacle... Et ce sont des monstres, ceux qui envisagent froidement de fabriquer des vieillards de vingt ans.
Puissent-ils être de moins en moins nombreux, ces légers "Moustiques"' qui risquent chaque jour de se brûler les ailes aux feux abusifs des publicités trompeuses.
Et puissiez-vous vraiment, vous les jeunes qui le méritez, faire la part du feu et ne plus vous laisser conter par tous ces faux prophètes...

dimanche 13 mars 2011

SHAKE RATTLE AND ROCK 1956


“SHAKE RATTLE AND ROCK” USA - ( A.I.P.) - Edward L.Cahn. Genre : drame / musical. 1956



Série B tournée rapidement dans les studios A.I.P.une firme spécialisée dans les films sur la jeunesse délinquante qui après le succès du musical Rock Around the Clock se lance dans les films juke- boxes. L'unique intérêt de ce navet est la présence de deux grandes stars du R&R et du R&B Fats Domino et Joe Turner.

Quelques croulants décident de partir en guerre contre le rock and roll et s'en prennent à l'animateur d'un show TV local Gary Nelson (Mike Connors). Ce dernier essaye par tout les moyens de prendre la défense des jeunes. Fats est présent dès le début du film, invité dans le show, il interprète Honey Chile. Dans le club des jeunes, le Black Eagle on peut aussi voir un groupe avec Anita Ray qui chante Rockin' on Saturday Night.
Lors d'un concert organisé par Gary, Fats Domino chante Ain't that a Shame, Joe Turner Feelin' Happy et Tommy Charles un DJ blanc de Houston Sweet Love on My Mind
Les vieux notables en profitent pour obtenir de la part des voisins des plaintes pour tapage,afin que la police a une raison d'intervenir. Les flics arrêtent alors le spectacle,sans suit une bagarre et encouragés par un voyou qui voyait d'un mauvais œil les jeunes suivre le droit chemin, quelques-uns démolissent la voiture des "square". L'animateur est alors poursuivi pour incitation à la violence. On assiste alors un ridicule procès télévisé où devant un juge chaque clan défend sa cause.Le comble du ridicule est atteint lorsque Gary doit faire l'interprète devant le juge pour son assistant Ax une espèce de beatnik à la gueule de Harpo Marx qui parle le langage hipsters et est sous titrés en anglais sur l'écran. Deux autres séquences permettent de voir Fats Domino dans I'm In Love Again et, Joe Turner chanté Lipstick, Powder and Paint.



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vendredi 11 mars 2011

TEENAGE THUNDER 1958

TEENAGE THUNDER » USA - (Howco) - Paul Helmick Musique :Walter Greene – genre : drame 1958

Johnny Simpson (Chuck Courtney) ( 26 ans!) joue le rôle d'un fils de famille de 18 ans, orphelin de mère passionné de hot rod qui travaille dans un garage pour se payer sa voiture contre l'avis de son père (Tyler McVey) qui lui roule dans une luxueuse Chrysler Imperial. Heureusement sa copine Betty (Melinda Byron) le laisse conduire la Rocket 88 de son frère, mais provoqué par un autre jeune, Maurie (Robert Fuller), il se fait arrêter pour excès de vitesse. Pour prouvé sa virilité face à Maurie, Johnny emprunte un rod pour se confronter à son ennemie dans une course a la mort dans la quelle les deux voitures foncent l'une sur l'autre. La collision est évitée de justesse par le courage de Betty qui au dernier moment se place au milieu de la route. Comme par hasard un flic a observé toute la scène et Johnny est a nouveau arrêté par la police au grand désespoir de son paternel!

Suite a une intervention du garagiste , daddy tente de se réconcilier sans succès avec son rejeton en lui enseignant la boxe. Finalement, Johnny quitte le domicile familial après avoir chouravé le rod de Bert le garagiste. Lorsqu'il apprend que Bert voulait courir le lendemain avec le roadster en l'honneur de son fils handicapé , Johnny en bon garçon fait marche arrière. Il se présente sur le circuit de San Fernando ou il retrouve Betty, Bert avec son fils et son père. Bert ravi de son retour, le laisse courir à sa place et une fois de plus, Johnny va affronter son éternel rival Maurie qui le provoque avec de dangereuses queues de poissons ! Mais, Johnny finira par emporter la course. Son père, d'un coup fier de son fils lui achète le rod de Bert qu'il conduit sur le chemin du retour en se faisant épingler pour excès de vitesse !! Un regret la musique de la B.O. est totalement décalée par rapport au genre.





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HIGH SCHOOL CAESAR 1960

HIGH SCHOOL CAESAR” USA – (Filmgroup) - O'Dale Ireland. Genre: crime. 1960

Mat Stevens (brillamment interprété par John Ashley), jeune homme riche et mal aimé, délaissé par ses parents qui voyagent en Europe, vit dans une immense et luxueuse maison avec sa bonne et un maître d'hôtel. Tout puissant, il se fait élire par la triche président des étudiants de son lycée. Il commence alors à intimider les étudiants et organise un empire du crime dans son école sous la protection d'un gang en blousons noirs et la complicité de sa fiancée la sombre Lita (Daria Mussey). Mat organise aussi une course sauvage avec en prime pour le vainqueur une pièce en or de grande valeur . Commence alors une incroyable lutte entre les bolides dans laquelle Johnny va se faire battre par Kelly (Davis Lowell Brown) son rival aux élections. Avec son pote Crickett (Steve Stevens), il va tendre une embuscade au vainqueur pour récupérer la pièce, qui se terminera tragiquement par la mort de Kelly suite à une sortie de route provoqué par Mat. Crickett déçu que Mat drague la belle Wanda (Judy Nugent) qu'il lui avait promis, va le dénoncer à ses amis réunis pour une surprise partie. Et alors que Mat tente par la force de flirter avec Wanda sur le siège arrière de sa voiture, celle- ci découvre le coin en or et s'enfuit en courant. Mat est alors démasqué, et se retrouve seul abandonner de tous, tandis qu'arrive la police !

Ce bon film présenté en doublon avec Date Bait dans le circuit des Drive in est pimenté de rockabilly avec trois rockers obscurs Réggie Perkins qui chante la chanson thème High Scholl Ceasar, Johnny Faire I Feel For Your Line Baby", et Reggie Olson Lookin' Waitin' Searchin' Hopin' .




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mardi 8 mars 2011

WILD GUITAR 1962


“WILD GUITAR” USA - (Fairway Int. pict.) Ray Dennis Steckler. Genre: drame/musical. 1962
Horrible Série Z à petit budget à destination des drive in, où l'on retrouve le blondinet à banane Arch Hall Jr qui interprète le naïf Bud Eagle qui arrive en moto à Hollywood sans un sous en poche en provenance de son Dakota natal. Dans un café, il rencontre l'aspirante "go- go dancer" Vicky (Nancy Czar) qui l'emmène dans un concours de talent organisé par une télé où elle fait une démonstration de twist. Suite à une défection, Bud monte sur scène avec sa guitare, interprète sa composition Yes I Will et fait un tabac ! Il est signé par Mike Mc Cauley (Arch Sr) le patron d'une major, qui lui paye des fringues de star, une Fender Jazz master et un magnéto portable. Mais parallèlement, Mike le cloître dans un appartement de luxe sous la surveillance de son homme de main et lui interdit de revoir sa blonde afin de se consacrer à fond sur sa carrière. Après un premier 45 tours à succès, il devient la nouvelle idole des jeunes, dégouté par les magouilles du show biz, Bud tente de fuir, mais le boss lui fait comprendre que ce n'est pas le moment avec tout l'argent qu'il a misé sur lui. Bud retrouve finalement Vickie après avoir interprété à la télé une chanson qu'il lui a dédiée. De retour dans son appart de luxe, il reçoit la visite du précédent locataire ex star déchu alcoolo qui lui raconte ses déboires. Pour éviter que Bud ne revoie Vicky, on lui envoie Daisy une pin up qui lui saute dessus malgré ses tentatives hilarante de s'en défaire et au moment ou Daisy prend le dessus, arrive Vicky qui va s'enfuir en voyant la scène. Bud lui coure après, mais, se fait kidnapper par un trio de branquignols débiles et c'est lui qui suggère le montant de la rançon ! Bud finalement arrive à négocier un nouveau contrat après avoir révélé à Mike qu'il a enregistré sur le magnéto ses diverses magouilles. Le film se termine sur la plage avec Bud interprétant Twist Fever avec Vicky twistant à ses côtés. En réalité Twist Fever est interprété par Alan O' Day membre de son groupe the Archers


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vendredi 4 mars 2011

THE CHOPPERS 1961


“CHOPPERS (THE)” USA 1961- (Rushmure Prod.) - Leigh Jason. Musique: Al Pellegrini - Genre:drame.

Le scénario est basé autour d’un gang de cinq d’adolescents, les choppers qui pillent les voitures en panne. Leur chef, un blondinet de bonne famille Jack Cruiser Bryan (Arch Hall Jr) conduit un magnifique hot rod. Il repère les voitures abandonnées et communique par talkie walkie avec ses compères Torch, Snoop, Ben et Flip qui opèrent avec un camion chargé de volailles dans lequel ils cachent les pièces volées, qu’il revendent à un receleur. Mais ils vont se faire piéger par la police, le tout se termine tragiquement par une fusillade dans la casse du receleur. Bilan, le receleur, son associé et deux membres du gang reste sur le carreau. Après une dernière résistance, les trois survivant se rendent après avoir descendu un flic . Vedette impromptue de cette série B, une Dauphine Renault ! conduite par une secrétaire sexy . Hall interprète les rock « Monkey in my hatband » à la guitare dans la casse et « Konga Joe » qui passe en radio .






http://www.youtube.com/watch?v=wo4CZobN8ZY

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jeudi 3 mars 2011

THE VIOLENT YEARS 1956



“THE VIOLENT YEARS”. USA 1956- ( Headliner Pr. ) Edward Wood ( aka Girl gang terrorists/Teenage girl gang ) – Musique: Manuel Francisco - Genre: Drame.


Les gangs de filles sont rarement représentés dans les films sur la jeunesse délinquante américaine des fifties,c'est le cas de "The Violent Years" un film de série z moraliste et involontairement hilarant du début à la fin.
Paula (Jean Moorehead) fille gâtée d'un journaliste renommé, à l'air innocente forme un gang avec quatre de ses copines. Le quatuor attaque les stations service en assommant les pompistes. Un soir elles dévalisent et tentent de violer un beau gosse après avoir ligoté sa petite amie avec sa jupe ! On les retrouve ensuite,chez Paula le soir de son anniversaire lors d'une excitante pyjama party avec tous les ingrédients du genre; alcool, flirt et jazz.

Les filles détestent l'école, elles vont saccager une salle de classe, mais, un garde qui les surprend appelle la police. Les cops sont accueillis par des coups de feu et répliquent, dans la fusillade deux filles du gang sont tuées, tandis qu'un vieux policier est abattu par Paula. Les deux rescapées s'échappent, changent de vêtements chez une receleuse après l'avoir flingué et s'achètent une Thunderbird. Mais au premier feu, une voiture de police s'approche d'eux, Paula accélère et perd le contrôle de son véhicule, sa copine est tuée dans l'accident. Paula emprisonnée, meurt en donnant naissance à un enfant illégitime ! (peut être le fruit du viol ?) Le juge moralisateur à l'extrême rejette la faute sur les parents et ne voit qu'une issue pour à la lutte contre la délinquance, le retour à la religion !




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TEDDY FRANK 1945/2011

Teddy Frank (François Cavazza) 21/08/1945 26/02/2011
Comme des milliers d'adolescents des glorieuses sixties, François Cavazza a fait partie de ces rockers anonymes mais passionnés qui n'ont connut qu'une gloire locale et éphémère.
En 1963, sous le pseudo de Teddy Frank ce fan de Johnny devient le chanteur d'une des premières formations colmarienne les Polaris. Lorsque les Polaris choisissent la voie instrumentale grande tendance de l'époque, Teddy fonde en 1964 les Rockmen avec des copains du lycée technique. Les Rockmen puisent dans le répertoire de Johnny et Eddy, répètent dans un grenier, se produisent dans les M.J.C et les fameux concerts des Ateliers Oberlin organisés par le Beat Club . En 1967, après le split des Rockmen, il devient le chanteur des Condors qui eux répètent dans un bunker ! Dans les années 70,François endosse la tenue de garde champêtre dans sa ville natale Neuf-Brisach, mais ses habits de rocker ne sont jamais bien loin et, on le reverra au fil des décennies au sein des Pylônes ou des Yellow Stones toujours fidèle a son idole !
R.I.P


LES POLARIS 1963



LES ROCKMEN 1964/66


LES CONDORS 1967

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